Le cerveau possède cette étrange capacité
à mieux retenir les idées, lorsqu’elles sont suggérées
à travers une histoire.
Parce que l’affiliation suppose de mettre en place tout un système exigeant,
- de la patience
- de la compétence
- du travail
J’ai écrit ce conte pour toi, afin de t’aider à retrouver de l’inspiration.
Il était une fois
Deux frères vivaient
Dans une lointaine forêt.
L’un était envieux,
L’autre se contentait de peu.
Au crépuscule de sa vie,
Leur père,
Avant son ultime prière,
Annonce au premier :
“Je te lègue mon ours,
Un vaillant allié.”
Le fils s’exclame, tout heureux :
“Je suis le plus glorieux.
Étant l’ainé,
Il est normal,
Que d’un si puissant graal,
Je puisse hériter”.
Le père annonce au second, le moins grand des deux,
Mais davantage vertueux
“Avant que je ne parte,
Dans un profond sommeil,
Je te lègue mon abeille
Chéris-la,
Comme la prunelle de tes yeux”.
Le fils savait se contenter de peu
Accepta cet apidé,
Au corps aussi épais,
Que le plus petit doigt,
D’un nouveau né.
Et le père mourut.
Alors que les deux frères se promenaient,
À la limite des contrées,
Les soldats du royaume voisin
Les capturèrent,
Et sans ménagement, chacun dans une tour,
Les emprisonnèrent.
Le premier appela son ours
Pour lui venir en aide.
Mais celui-ci tomba,
Tellement la pente était raide.
Dans l’instant surgit l’abeille
Qui s’en alla cueillir du miel.
Puis avec le précieux nectar,
Enroba dare-dare
Le bout du plus solide fil de soie
Qu’elle trouva dans les bois.
Et légère comme le vent
S’envola le porter,
À son compagnon.
Ce dernier s’y agrippa,
Et de la tour,
Descendit tout en bas.
Puis s’enfuit avec l’abeille, son amie fidèle.
Moralité : contente-toi de peu au début.
L’essentiel réside dans la qualité de ton approche, non dans la quantité.
[…] souviens-tu de ce conte que j’ai envoyé la dernière […]